1. |
Rayures
05:28
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Avenue Viallet regardez
Le vieil homme aux vieux papiers
Les deux mains sur le guidon
Coincé au passage piéton
Il va construire un bateau
Avec ses tas de journaux
Ouvrir la route du pôle
Son chat tigré sur l’épaule
Où est mon phare Charlie
Où est mon océan ?
Ecoutez par les persiennes
C’est le vinyle de Loraine
All you need is love en rond
Une guêpe tourne au plafond
Un short troué de la Juve
Aux reins, vautrée dans l’étuve
De sa chambre sans balcon
Elle voudrait un peu d’action
Où est mon phare Charlie
Où est mon océan ?
Assis sous le chemin de fer
Le clown qui rit à l’envers
Contre une pièce d’argent
La peur aux petits nenfants
Il crache de la paille de fer
Fait danser ses prémolaires
Vous balance des ordures
Le pavé sous ses chaussures
Où est mon phare Charlie
Où est mon océan?
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2. |
1 + 1 = 6
05:12
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Reste là près de moi
Comme la dernière fois
Où nous
Nous aimions
Nous nous assiérons
Sur les poufs matelassés
De l’habitude
De l’habitude
Nous nous vautrerons
Sur les sofas mous
De l’ennui
De l’ennui
Reste-là près de moi
Comme la dernière fois
Où nous
Nous aimions
I’ll never leave you
But I’ll make you cry
Joining the hands
Chasing the mice on me
And pretending that we’re two
Reste-là car je sens
Que la faim me reprend
Tout près
Des falaises
Nous retracerons
L’histoire merveilleuse
De la poupée
Américaine
Nous nous enfermerons
Dans les placards
Dorés
Dorés
I’ll never leave you
But I’ll make you cry
Joining the hands
Chasing the mice on me
And pretending that we’re two
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3. |
Plus more encore
05:34
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C’était à l’époque où les gares avaient
De petits cabanons exigus
Hermétiques
Où tous ceux qui voulaient encore se droguer
Sardinaient dans la brume d’un air
Fantastique
Je suis entré, j’ai progressé à travers
Le brouillard, je tousse et j’ai les yeux
Qui me piquent
J’ai senti un frôlement sur mon épaule
Un parfum bien connu que j’aimais
Extatique
I’m looking for cinco minutas mas più por favor
Il me faudrait fünf minuten plus more encore
Five minutes to find the words
Five minutes to find you
Foulard bleu deux yeux moqueurs désabusés
C’est bien elle celle dont j’ai rêvé
Angélique
Sa main fine trace un point rouge qui vole
Sémaphore pour phalène affolée
Hypnotique
L’air d’une étrangère aux fringues à la française
Le corps d’une Espagnole le sourire
Germanique
Ma tête, à moi ! mes jambes, à moi ! ma langue
Ne trouve plus rien dans ses poches
Aphasique
J’avance vers les yeux et le foulard bleu
Je dis euh c’est par où la sortie
Pathétique
- But you’ve just come in, strange boy ! Do you want
A cigarette ? - Non merci je ne fume pas
Allergique
Ç’t’à dire je suis chanteur j’fais attention quoi…
Mais vous, que faites-vous là ? - I’m smoking
Elle se pique
Deux yeux un foulard dans le brouillard se barre
« I love you » ai-je crié dans le vide
Générique
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4. |
David's head
05:25
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Same place, same people with the same face
Why can’t I feel the same embrace?
Why does it seem so hard to replace
The iodine smell of your heart?
Same doors, same prison with the same walls
Crying with the same roommates,
Same wallpaper throwing up on my face
The beetle juice of my heart.
(oh no)
Now the lights seem to surround her
She’s tainted, red and lying on her back.
The washing machine singing sweet lullabies
He used to sing before he ran out, her king, her man.
Same eyes, same haircut above the same smile
Why shouldn’t it be the same july
All in all it’s just a big role play
With each piece of our hearts
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5. |
Mantra n°30 et 1/2
04:04
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Récit
Je marche sur le trottoir
Dans la rue il fait noir
Une grande maison austère
D’où sort une chaude lumière
Mais qui sont toutes ces copines
Qui dansent en rond dans la cuisine
Et quelle est cette chanson
Qu’on psalmodie à l’unisson
Dans un coin du salon un enfant assis par terre
Il a peur il a froid il se cache
Il attend que je le détache en récitant
Du bout des lèvres cette prière
Litanie
ne jamais s’énerver
venir à l’essentiel les gestes de la vie
desserrer les fesses
laisser passer l’angoisse
les rives de l’enfance
je les connais déjà
je les connais par coeur
ramer avec sourire
vers les ports inconnus qui jamais ne se fixent
vers les port étrangers dont je n’aurai pas peur
déchiffrer leur parcours
en regardant derrière en s’aveuglant devant
bouger bouger bouger bouger bouger bouger bouger…
Réveil
Je me lève
Et je me bouscule
Je me réveille là
Dans ma tête
Tourne la chanson
Qui ne s’arrête pas
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